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Espace-temps dans la cure analytique
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Par Laetitia Putigny-Ravet- 30 mars 2021 Quand il m’a été proposé de travailler sur la question de l’espace et du temps dans la cure analytique, c’est avec la boussole de mon analyse que cette question s’est ouverte pour moi. Alors que j’étais depuis quelques années en analyse, je raconte un rêve récurrent d’une pièce vide, une pièce interdite et de laquelle je restais à la porte. Cette pièce me faisait énigme. Pour mon analyste, cet espace était une métaphore de mon espace psychique, cette pièce vide, interdite, était mon inconscient et ma position qui m’avait conduite en analyse était celle d’en être à la porte, extérieure à mon intériorité. J. Cacho créait ainsi une béance à partir de cet espace vide qui faisait énigme pour moi. Arrêtons-nous sur ce vide : dans le chapitre XX du séminaire de l’Ethique, J. Lacan se réfère au potier qui façonne le vase, il crée cet objet non dans sa valeur d’ustensile mais de signifiant. Le vase, ce qu’il cré
Le nœud beau ?
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par Elsa Caruelle-Quilin Le nœud beau ? «Cela peut signifier deux choses : d'abord que l'on fait l'épreuve de la solidité de cette espèce, de sa fixité. Ensuite que la variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes, masquent une vérité qui apparaît ici éclatante, au bord de la nature, à l'approche de nos limites: il n'y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine.» Robert Antelme, 1947 Figure 1 : le lapsus de nœud (S/R) repéré par Lacan chez Joyce [1] Le lapsus de nœud isolé par Lacan à propos de Joyce se retrouve dans l'autre « cas » du séminaire le Sinthome. Celui que Marcel Czermak surnomma l'homme aux paroles imposées, Gérard Lumeroy, ravale son nom propre en nom commun, et ce dès les premiers mots de la rencontre avec Lacan, ce qui pose d'emblée la ques