par Jacques Lacan (leçon du 10 janvier 1968) Je vous présente mes vœux pour la nouvelle année , comme on dit. Pourquoi nouvelle ? Elle est comme la lune, pourtant quand elle a fini, elle recommence, et ce point de finition et de recommencement on pourrait le placer n’importe où, peut-être à la différence de la lune qui a été faite… comme chacun sait et comme une locution familière le rappelle …à l’intention de pas n’importe qui . Là, il y a un moment où la lune disparaît, raison pour la déclarer nouvelle après. Mais pour l’année et pour beaucoup d’autres choses, généralement pour ce qu’on appelle le réel , elle n’a pas de commencement assignable. Pourtant, il faut qu’elle en ait un, à partir du moment où elle a été dénommée « année », en raison du repérage signifiant de ce qu’on se trouve, pour une part de ce réel, définir comme cycle. C’est un cycle pas tout à fait exact, comme tous les cycles dans le réel , mais à partir du moment